Succession : pourquoi choisir des parts de SCPI pour alléger la fiscalité ?

Dans le cadre d’une succession, la question de la fiscalité est souvent source de préoccupation. L’optimisation fiscale devient alors une priorité pour ceux qui souhaitent transmettre un patrimoine sans alourdir les droits de succession. Une solution relativement méconnue, mais efficace consiste à investir dans des parts de SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier). 

Qu’est-ce qu’une SCPI et comment cela fonctionne-t-il ?

Les SCPI permettent aux investisseurs de détenir indirectement un patrimoine immobilier diversifié sans avoir besoin de gérer directement les biens immobiliers. En achetant des parts de SCPI, vous bénéficiez des loyers perçus par la société, tout en étant délesté de la gestion quotidienne des immeubles.

Ces parts peuvent être stratégiquement utilisées lors d’une transmission de patrimoine. Grâce à elles, il est possible d’envisager une diminution significative des charges fiscales habituellement imposées aux héritiers lors d’une succession. Une option usufruit lors de décès peut également être envisagée, permettant à l’usufruitier de continuer à percevoir les revenus générés par les parts, tandis que la nue-propriété est transmise aux héritiers avec une fiscalité allégée.

N’hésitez pas à vous rendre ici pour en savoir plus sur les parts de SCPI et option usufruit lors de décès.

Avantages fiscaux liés aux parts de SCPI dans une succession

L’un des principaux atouts des SCPI réside dans la flexibilité offerte par le démembrement de propriété. Cette stratégie permet de séparer la nue-propriété et l’usufruit. Lorsqu’un parent décide, par exemple, de se défaire de la nue-propriété au profit de ses enfants, seuls les droits sur cette partie sont dévolus, tandis que le donateur conserve l’usufruit du placement.

Démembrement et donation : comment cela peut-il être bénéfique ?

Une autre option stratégique consiste à réaliser une donation de parts de SCPI de son vivant. La donation permet de profiter des abattements successifs disponibles tous les quinze ans, ajustant encore la fiscalité liée à la transmission de patrimoine. En combinant cette approche avec le démembrement de la propriété, ou avec une option usufruit lors de décès, vous maximisez non seulement l’efficacité fiscale, mais préparez aussi une transition plus douce de votre patrimoine envers vos successeurs.